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" L’ostréiculture est un vrai corps de métiers ." La définition que Lionel Foucart propose de son activité est d’abord celle d’un professionnel. L’image qu’il en donne dans ses mots est celle de la noblesse d’un métier auquel le sentiment de liberté donne de l’air et semble donner des ailes.
Lui prendra un nouveau départ en reprenant une entreprise de type familial en 2002. "Les choses ne sont pas aussi simple que cela pourrait paraître", affirme-t-il. Après 7 années, il n’est pas tout à fait au bout de son projet. L’homme est exigeant. "Un bonne partie du chemin a été faite, au point de vue mécanisation, commerce et méthodes de travail". Avant la crise, il travaillait depuis le naissain jusqu’à la vente, complétant parfois ses activités avec du négoce.
Né dans une famille d’ostréiculteurs, il connaît les rigueurs et les joies de ce métier prenant qu’il partage avec son épouse et deux jumeaux. Il est dans le secret des solidarités de ces "compagnons de la mer". Il sait encore que l’on pouvait même bien en vivre en tant que salarié (lui-même l’a été pendant 10 ans) et que les patrons pouvaient aussi aider celui-ci en lui donnant la possibilité de cultiver ses propres huîtres jusqu’à ce qu’il s’installe.
Par expérience, il a mesuré l’importance de la préparation pour cette installation. "Il faut aujourd’hui, avec une réelle formation et de l’expérience professionnelle, avoir un projet viable." L’homme est exigeant, nous l’avons déjà dit. Il souhaiterait d’ailleurs prendre des responsabilités dans une organisation professionnelle pour travailler sur ces questions. Instaurera-t-il un jour un Tour de France des compagnons de la mer… ?